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CACENDR

Crée en 1999, CACENDR est une association qui milite contre le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure en Meuse.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 13:25

Source : http://antitht.noblogs.org/1174
Du nouveau, notre report du procès du 21 mars se déroulera le jeudi 11 juillet à 14h au tribunal de grande instance de Laval, 13 place saint Tugal.


Nous vous invitons dès 12h devant le tribunal pour un repas à prix libre
N’oublions pas que ce sont désormais au moins 9 procès qui ont eu lieu et auront lieu pendant le premier semestre 2013. Nous en profitons donc pour relancer un appel à don auprès du fond de soutien aux inculpé-es des luttes anti-THT et anti-nucléaire (voir en bas de page). On peut déjà estimer à quelques dizaines de milliers d’euros les frais à venir… !!!


Presque vingt-six ans jour pour jour après le désastre de Tchernobyl, une petite centaine de personnes est venue s’attaquer, le 25 avril 2012, à un tentacule du nucléaire dans la région, un pylône de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine.


Neuf mois après, cinq personnes sont sommées de se présenter à la gendarmerie de leur domicile (Rennes, Plélan-le-Grand, Coutances, Paris, Le Mans). Mis-es en garde à vue pour vingt-quatre heures renouvelables, mais finalement relâché-es dans la journée, nous sommes poursuivi-es pour dégradations en réunion sur un bien d’utilité publique et refus de donner notre ADN. Pour défendre une industrie qu’il ne voudrait voir souffrir d’aucune critique, l’État fait jouer son arsenal judiciaro-policier. Nous nous retrouvons sur le banc des accusé-e-s ainsi que d’autres, concerné-es tant par l’opposition à la THT que par les blocages de trains de déchets nucléaires (Valognes et Caen). On aurait pourtant tendance à penser, deux ans après la catastrophe en cours de Fukushima, que c’est l’industrie nucléaire dans son ensemble qui est condamnable par son inconséquence – des dégâts incommensurables occasionnés par les mines d’uranium et par son enrichissement à ceux de la ligne THT, en passant par l’exploitation erratique des centrales, les tares du retraitement et la longue aventure du stockage des déchets…
L’action menée ce jour-là paraît bien dérisoire et anodine, mais hautement symbolique, à côté de tous les maux qu’a entraînés, qu’entraîne et qu’entraînera l’industrie nucléaire et ses lignes à très haute tension.


Procès passés et à venir :

18 et 19 mars à Caen : deux appels suite à l’action contre le train de déchets nucléaires à Valognes 11/2011
22 mars à Laval : procès d’un anti-THT.
21 mai : rendu du jugement pour un déboulonnage public le 18/03/2012, le militant doit payer 2000 euros de dommages et intérêts à RTE pour quelques boulons dévissés et 400 euros d’amende.
31 mai à Caen : un appel suite à l’action de Valognes et un procès suite au camp de Montabot.
5 juin : rendu du jugement pour les 7 inculpé-es du GANVA qui avaient bloqué un train de déchets radioactifs en novembre 2010, ils-elles doivent payer 29 000 euros de dommages et intérêts à la SNCF, 1750 euros pour payer l’avocat de la SNCF, ils-elles prennent 3 mois de prison avec sursis et 5 des 7 ont une mention sur le casier B2.


Fonds de soutien :
Chèque à l’ordre de l’APSAJ – Association pour la solidarité et l’aide
juridique : APSAJ, 6, cours des alliés, 35000 Rennes
RIB : 42559 00055 41020014732 07
IBAN : FR76 4255 9000 5541 02001473 207/BIC : CCOPFRPPXXX

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 14:34

Lorsque de la détermination se double d’une organisation collective horizontale (autrefois nommée démocratie directe), ce que nous récoltons n’est pas seulement de la confiance et de la force, c’est aussi le sentiment profond de reprendre nos affaires en main.

Week End de résistance à la ligne THT:Du vendredi 22 juin au dimanche 24 juin 2012

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo d'appel au week-end de résistance

 

 

RESISTONS A LA LIGNE THT Cotentin-Maine

Depuis sept ans, des dizaines de milliers de personnes (de la Manche, de la Mayenne, de l’Ille et Vilaine et du Calvados) vivent avec l’épée de Damoclès d’une ligne Très Haute Tension programmée pour être installée de Raids (50) à Beaulieu (53).

Depuis décembre 2011, les chantiers de pylônes ont démarré et avec eux la violence d’état et de RTE (signatures forcées, travaux de destruction engagés légalement ou pas, etc…). Face à cette situation, nombre d’individus ont décidé que l’heure était à l’action directe pour tenter d’enrayer ce « rouleau compresseur » et appellent chacun à y participer avec les moyens qu’il jugera bon pour nuire matériellement à l’avancée du chantier. Si nous sommes contraints à ces pratiques c’est que l’opposition populaire à ce projet n’a, depuis que le projet est connu, rencontré uniquement que mépris et arrogance de la part de l’état et de RTE. Chacun aura compris qu’il n’y avait rien à attendre de ces institutions. C’est seulement en s’organisant par nous-mêmes avec nos moyens que nous pourrons freiner la toute puissance de l’état. Les habitants du Val Susa en Italie, qui luttent contre la construction de la ligne TGV Lyon-Turin, l’ont compris depuis longtemps. Ils arrivent pour l’heure à freiner sérieusement la destruction de leur vallée.

Depuis le 14 janvier 2012 et la réunion publique de Coutances, qui faisait suite à l’action de perturbation du convoi de déchets radioactifs de Valognes, une assemblée s’est constituée autour du village du Chefresne (50), terre de résistance depuis des années à ce projet de ligne THT. Cette assemblée, composée autant d’habitants proches du projet que d’individus en lutte contre toutes les politiques de gestion de nos vies par l’aménagement des territoires, assume entièrement l’héritage de l’action de Valognes, autant sur les pratiques de luttes, les formes d’organisation que sur le sens politique de ces luttes.

L’actualité nous montre avec bonheur que personne n’a attendu la constitution de cette assemblée pour agir sur le terrain. Déjà quelques pylônes déboulonnés, des engins en panne, des piquets de signalisation des chantiers systématiquement enlevés… Si les chantiers avancent bien trop rapidement, chacun peut constater que la panoplie des actions de nuisances reste ouverte et que les effets ne sont pas négligeables. L’état et RTE savent désormais que leur arrogance n’a d’égal que notre détermination.

Si l’assemblée du Chefresne entre aujourd’hui en résistance ce n’est pas seulement contre les dégâts sur la santé que RTE reconnaît implicitement en rachetant les maisons à moins de 100 m de son réseau THT. Ce réseau THT est intimement lié à la production nucléaire et assumé comme telle par EDF justifiant cette ligne THT par l’EPR en construction. C’est donc également une résistance à l’industrie nucléaire que nous poursuivons aujourd’hui. Mais ces lignes THT et la centralisation de la production électrique dont elles sont la résultante ont également une autre signification. Avec la multiplication de ces projets en France et en Europe, nous savons aujourd’hui que l’état et l’industrie ont décidé de faire de l’électricité un marché spéculatif international se donnant les moyens d’un réseau international de distribution pour vendre l’électricité de l’EPR au Maroc, en Angleterre ou ailleurs. On est bien loin du souci affiché par EDF de sécuriser la distribution en France et notamment dans l’Ouest. C’est donc aussi contre la démence productiviste et le règne de l’économie que nous rentrons en résistance.

Si ce qui se vit aujourd’hui du côté de la Manche et de la Mayenne trouve écho chez les opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes, à la centrale à gaz du Finistère, à la ligne TGV Paris-Cherbourg, c’est que nous partageons le sentiment d’une même dépossession face à la gestion de masse dont participent ces projets d’aménagement des territoires.

Ce que nous a appris l’action de Valognes de fin novembre c’est que lorsque de la détermination se double d’une organisation collective horizontale (autrefois nommée démocratie directe), ce que nous récoltons n’est pas seulement de la confiance et de la force, c’est aussi le sentiment profond de reprendre nos affaires en main. Quelle meilleure réponse aux expropriateurs de nos vies et aux aménageurs de notre survie ?

La présente assemblée se veut être un soutien (plus que nécessaire) pour les habitants et habitantes qui se trouveraient démunies face au travail de destruction qu’effectue RTE contre ce qui a été, pour elles et eux, des lieux dans lesquels il et elles ont toujours vécu et/ou travaillé. L’assemblée souhaite accompagner leur colère et les prémunir de tout acte de désespoir qui pourrait s’ajouter à leur sentiment d’impuissance, et souhaite également effectuer un travail d’information de la population contre la propagande produite par RTE quant à l’avancée, soi-disant sans « incidents », des travaux. L’assemblée souhaite la réappropriation de cette lutte par la population afin qu’elle y participe activement, et souhaite travailler contre toutes les formes de résignation.

Afin que les habitants et habitantes ne se sentent pas dépossédé-e-s de la lutte, ils et elles seront informé-e-s, par le biais des affichages, des prochaines dates auxquelles se réunira l’assemblée. Le collectif se veut ouvert à toutes les initiatives et à toutes les personnes souhaitant s’informer ou participer à cette lutte.

L‘assemblée refuse toutes formes de récupération politique. Toutes les initiatives ne devront, en conséquence, afficher aucune appartenance politique ou syndicale.

L‘assemblée assumera toutes les formes d’actions, sans distinction de leur « violence », tant qu’elles n’atteignent pas l’intégrité physique des personnes travaillant à la construction ou à la protection des lignes. Qu’elles soient produites par les habitants de la région ou les personnes venant de l’extérieur, les actions seront assumées également. Le Collectif veut éviter les rivalités, peu constructives, entre des locaux et des non locaux.

NI RESIGNATION, NI COMPROMIS, SABOTONS LE CHANTIER DE LA THT

 

L’assemblée du Chefresne, le 4 mars 2012

Contacts : pylones arobase riseup point net

Infos : antitht.noblogs.org et stop-tht.org

Ebauche de Programme pour le WE de résistance

Vendredi 22 juin
Discussion / débat :

• Fukushima et l’accident nucléaire : une gestion programmée de l’absence de gestion.

• Histoire de la lutte contre la ligne THT cotentin maine, comment cette lutte s’inscrit contre le développement d’un marché international de l’électricité dans une opposition au monde nucléarisé.

Jeux de piste & ateliers pratiques.
Samedi 23 juin
Discussion / débat :

• L’écologisme en critique : du capitalisme vert à la passion gestionnaire (contrôle et administration du vivant, place de l’Etat).

• Les luttes territoriales locales et internationales (Lignes THT, lignes TGV, aéroports, centrales de production électrique, etc) et la convergence possible des luttes contre la dépossession.

• Perspectives autour des luttes anti-THT et antinucléaires : retour sur les perspectives imaginées à Valognes telles le transport de la matière première, celui des déchets radioactifs, l’enfouissement…

• Assemblée de préparation de la journée d’action.

Ateliers pratiques sur les actions d’interférence aux chantiers de la THT.
Soirée musicale
Dimanche 24 juin
Journée d’actions de « diversions » massives
Samedi 23 & Dimanche 24 juin :
Espace & animations enfants.
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 18:29

 

metz 2012

Le 26 avril 1986, le réacteur nucléaire n° 4 de Tchernobyl explosait. Il y a 26 ans commença la plus grande catastrophe technologique et industrielle de tous les temps.
830 000 hommes, surnommés les « liquidateurs », sont envoyés au pied du réacteur sinistré pour éteindre le graphite qui a pris feu dans le réacteur et bâtir, tant bien que mal, un sarcophage de béton et de ferrailles pour ensevelir le reste des installations.
Bilan : 112 000 à 125 000 sont morts pour avoir évité le pire.
985 000 décès dans le monde sont attribuables aux retombées de l'accident entre 1986 et 2004
( Académie des sciences de New York 2010).
Depuis 1986, des études ont mis en évidence dans les pays touchés une augmentation sensible de tous les types de cancer, des maladies des voies respiratoires, des affections cardiovasculaires, gastro-intestinales, génito-urinaires, endocriniennes, immunitaires, des atteintes des systèmes lymphatiques et nerveux, de la
mortalité prénatale, périnatale et infantile, des avortements spontanés, des malformations et anomalies
génétiques, des perturbations ou des retards du développement mental, des maladies neuropsychologiques
et des cas de cécité. 40 à 80 % des enfants sont malades, selon les zones. Des enfants nés l'été dernier avaient dans leur corps autant de césium 137 que leurs parent 25 ans plus tôt.
Tchernobyl n’a pas fini de faire des victimes : ses conséquences inouïes et irréversibles sur la santé affecteront profondément les prochaines générations.
2000 milliards d'euros : c'est le coût de la catastrophe pour les trois pays les plus touchés.CattenomFukushimaA3KokoORiginalweb.JPG
Pour ne pas oublier Tchernobyl et à l'initiative des associations "Sortons du nucléaire Moselle" , CACENDR
et "Cattenom non merci ", deux rassemblements commémoratifs sont prévus cette semaine à METZ :
JEUDI 26 AVRIL à 19h place d'Armes , action symbolique en hommage à
toutes les victimes de cette terrible catastrophe.
VENDREDI 27 AVRIL à 17 h colonne de Merten, rue Serpenoise,
manifestation pour un arrêt immédiat du nucléaire , Tchernobyl-
Fukushima ça suffit !
Contact presse :
Sortons du nucléaire Moselle : François DRAPIER tél. 0387517639
CACENDR : Daniel MICHEL tél. 0383354272
Cattenom non merci : Ute SCHLUMPBERGER tél. 0049 (0) 68661514944

 

******************************************

Le réacteur nucléaire n° 4 de Tchernobyl a explosé le 26 avril 1986, il y a 26 ans.

Ce jour-là, ce fut le début de la plus grande catastrophe technologique et industrielle de tous les temps. Tchernobyl n'a pas f

 

 

ini de faire des victimes : ses conséquences affreuses et irréversibles sur la santé (cancers, pathologies multiples, effets mutagènes et tératogènes) affectent depuis 26 ans tous les acteurs de la catastrophe et continueront à toucher les générations futures
Nous ne pouvons permettre que soit oublier le sacrifice des quelques 800 000 "liquidateurs" qui ont lutté pour contenir l'  ampleur du désastre et qui, par centaines de milliers, l'ont payé de leur santé ou de leur vie, pour nous sauver. Sans eux, l'Europe aurait été inhabitable. Vingt six ans après et malgré Fukushima, le risque est plus grand que jamais de voir la désinformation et le mensonge masquer les véritables conséquences sanitaires de cet accident. 500 000 enfants en Bélarus souffrent de l'exposition quotidienne à la radioactivité et sont toujours abandonnés à leur sort. Le mensonge et l'oubli, avec des complicités au sommet de divers états ( en particulier la France) et institutions internationales, permettent au lobby nucléaire d'essayer de construire encore des centrales à travers le monde.

REFUSONS ABSOLUMENT D'OUBLIER TCHERNOBYL !
Avec les associations SORTONS DU NUCLEAIRE MOSELLE, CACENDR et CATTENOM NON MERCI !
deux rendez-vous à METZ

JEUDI 26 AVRIL , 19 H , PLACE D'ARMES (Hotel de Ville)
Pour un HOMMAGE aux VICTIMES et aux " LIQUIDATEURS ". (apporter des bougies)
VENDREDI 27 AVR

 

IL , 17 H COLONNE DE MERTEN (rue Serpenoise)

MANIFESTATION PACIFIQUE POUR DIRE STOP A LA FOLIE NUCLEAIRE !
ARRÊT IMMÉDIAT DE CETTE INDUSTRIE MORTIFÈRE !

participation musicale des groupes "Stop Bure Brothers" et "Banquette arrière"

venez avec vos slogans, pancartes et pour se faire entendre apporter de quoi faire du bruit : boites,casseroles, percussions,cymbales, tambourins...
( tract en pièce jointe*)

 

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 17:30



Source : Le Dauphiné

http://www.ledauphine.com/savoie/2010/11/21/les-resistants-du-nucleaire
 

ENVIRONNEMENT / Après le passage du “Train de l’enfer”, un Savoyard raconte son blocage
Les résistants du nucléaire
Après s’être assurés que le convoi de déchets radioactifs pourrait s’arrêter, cinq militants s’étaient enchaînés aux rails, à Caen le 5 novembre, pour protester contre le passage de ce “Train de l’enfer”. DR / Ganva
  • http://www.ledauphine.com/savoie/2010/11/21/les-resistants-du-nucleaire#galery
  • http://www.ledauphine.com/savoie/2010/11/21/les-resistants-du-nucleaire?image=5A5BB7D4-EDBB-4A0B-B7A2-C6C5790D21A3#galery

La main gauche bandée, il a tenté de chasser le démon, en l’aspergeant d’eau bénite. “Une aberration de faire transiter 123 tonnes de déchets hautement radioactifs par la France et l’Allemagne, pour un lieu qui n’offre pas plus de garanties !”

Las, Damien, un Chambérien de 22 ans qui préfère taire son nom, a bloqué le “Train de l’enfer”, le 5 novembre à Caen, pendant plus de trois heures. Sauf qu’il y a laissé des doigts, brûlés au troisième degré lors de l’intervention policière, qu’il est sous contrôle judiciaire et qu’il sera jugé le 8 décembre dans le Calvados.

De retour en Savoie, et de l’hôpital où il se rend quotidiennement faire changer ses pansements, le militant du Groupe d’actions non violentes antinucléaires (Ganva) offre à la ville le contraste d’un autre tempérament. Tranquille étudiant en Master de 22 ans, c’est le genre de figure à la barbe naissante qui se balade plutôt sur les marchés locaux.

Hic : depuis quatre ans, l’industrie nucléaire jette le plus grand désordre dans son esprit. Il épingle “l’infime taux de recyclage”, défend le concept de “désobéissance civile”, prône l’information de la population : “Lorsque des trains partant d’Italie passent en Savoie direction La Hague, on est en gare pour prévenir les usagers ! Ils n’imaginent pas le danger auquel ils sont exposés !”

Ne pas en faire pour autant un activiste guidé par l’envie du chamboule tout. Éviter, aussi, d’insister sur l’utopiste. “Je ne suis pas une victime ! Je revendique l’action pour témoigner de la violence déployée pour assurer l’opacité du transport de déchets nucléaires.” Bon.

Et la violence, c’est une première, il l’a fréquentée à Caen le 5 novembre. Unique Savoyard d’un groupe de 11 militants, il s’assure que le convoi sera en mesure de s’arrêter. Se lie à la voie avec quatre amis. “Je me suis cadenassé à un tube métallique passé sous le rail.” Il estime : “La responsabilité des forces de l’ordre était de nous désincarcérer en toute sécurité.”

Loupé. Police et gendarmes font reculer militants et journalistes, dressent de larges bâches autour des “enchaînés”. De l’extérieur, pendant deux heures, on entendra des cris de douleur. “Les CRS ont coupé les tubes avec une grosse meuleuse thermique, pour aller le plus vite possible !” Douleur. Lui s’en tire avec une grave brûlure et une greffe de peau programmée. Un autre, deux tendons sectionnés, sera opéré dans la foulée.

Placé en garde à vue à l’hôpital, puis en cellule de détention, puis devant le procureur, Damien contre-attaque en déposant une plainte contre X pour “violences aggravées”. L’enquête aboutira… ou pas.

Et le “Train de l’enfer” ? “En Allemagne, de nuit, les CRS ont dû l’arrêter et l’entourer de barbelés.” Cela ne le fait pas rire. Une main brûlée, visiblement, n’entame pas une conviction.

par la rédaction du DL le 22/11/2010 à 05:32



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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 13:18

S6000035S6000036  

 

Le vendredi 5 novembre 2010, dans le cadre d'une action internationale à CAEN contre le transport de déchets très hautement radioactifs, cinq personnes (quatre Français et un Allemand) se sont enchainées aux rails, stoppant pendant plus de 3 h le convoi atomique.

Cette action visait à médiatiser le problème du nucléaire en Europe, la radioactivité ne connaissant pas de frontières.

Les opérations pour désenchaîner les militant-e-s ont été menées avec violence. Trois personnes ont été blessées, dont une plus gravement ; les atteintes qu'elle a subies entraînent une incapacité temporaire de travail de plus de 30 jours, avec risque de complications ultérieures.

Une caution de 15 000 euros est demandée par le Procureur du Tribunal de Grande Instance. Les militants sont placés sous contrôle judiciaire.

Cette action était motivée par le refus de la passivité, car l'industrie nucléaire est contraire à la démocratie. Elle minimise les risques d'incident et d'accident, ainsi que leurs conséquences, et constitue un symbole du mensonge et de la manipulation des populations.

Il est révoltant que les personnes impliquées dans cette action soient menacées d'aller en prison ou de payer. C'est bien le lobby nucléaire, dont les intérêts passent avant le droit de chacun à vivre sans menace pour sa santé et sa sécurité, qui est dans l'illégitimité totale et fait preuve de pratiques illégales.

 

Nous appelons par cette déclaration à un engagement de tous les citoyens et militants. Ce problème nous concerne TOUS.

Nous refusons la criminalisation du mouvement antinucléaire.

C'est pourquoi nous appelons chacune et chacun à la solidarité en participant financièrement au paiement de la caution, dont la date limite a été fixée au 15 novembre prochain, et en venant soutenir les militants lors du procès qui suivra.

 

Vous pouvez envoyer vos dons avec au dos du chèque la mention : "solidarité GANVA "

Chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique

 

APSAJ

6 cours des alliés

35000 – Rennes

 

ou :

CACENDR chez Michel Daniel " ko ko "

5 rue du 15 septembre 1944

54320 Maxeville

Un reçu fiscal peut être délivré pour les chèques à partir de 30 euros ;

Pour les pays voisins :

 

Adresse de la banque :

Crédit Mutuel CCM LAXOU/ VILLERS

28 boulevard de Baudricourt

54600 VILLERS LES NANCY

Code Iban : FR76 1027 8040 2600 0200 8130 190

Code BIC : CMCIFR2A

Merci pour votre attention et votre solidarité

ko ko

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 11:02

  ATTENTION

près de chez vous va passer un

TRAIN NUCLÉAIRE

stop-au-trafic-des-dechets-nuc

 

Rendez-vous :

* le 5 novembre à Nancy (54)

de 15h30 à 17h30

sur le parvis de la gare St Léon

* le 6 novembre à Sarrebourg (57)

à partir de 9h

à la gare

* le 6 novembre à Metz (57)

à la gare

Rassemblement bruyant à 7h15

Tractage à 14h30

 

Manifestons notre opposition

aux transports de déchets nucléaires qui traversent la France et l'Europe

 

 

Appel lancé par le Réseau Sortir du Nucléaire (Lyon), Greenpeace (Paris) et CACENDR (Nancy)

 

Contacts pour Sarrebourg : 03 83 35 42 72 et 03 83 42 40 90GareSarrebourg

Plan :


Contacts pour Metz :

Justine et Julien

06 08 86 65 42

  leherissonvengeur@gmail.com

 

 

L'énergie nucléaire n'est pas propre

Le 28 septembre 1956, à Marcoule, la première centrale nucléaire française produisait ses premiers kilowatts et... ses premiers déchets. Pour gérer ces déchets, dont personne ne parlait, les industriels fondaient de grands espoirs sur diverses techniques miraculeuses comme les surgénérateurs. Aujourd'hui, rien n'a changé. Il n'y a toujours pas de solution, mais en 50 ans, des milliers de tonnes de déchets se sont entassées partout en France.

 

Il n'existe pas de solution acceptable à la gestion des déchets nucléaires

Pendant longtemps, une formule a fait diversion : le « retraitement » des combustibles usés. Pourtant, ce procédé est loin de résoudre le problème des déchets nucléaires. Il crée de nouveaux déchets et multiplie les difficultés de gestion à long terme, tout en étant extrêmement polluant et dangereux. Ainsi, en juin 2000, les pays riverains de l'Atlantique Nord-Est, ont condamné à la quasi-unanimité (sauf le Royaume-Uni et la France) le retraitement et demandé à ces derniers de gérer autrement leurs déchets.

 

Ne pas enfouir, ni ici, ni ailleurs

Que faire des déchets alors ? Les mettre dans un grand trou ? Cette solution irresponsable est celle prévue à Bure, en Meuse. Et alors les transports de déchets nucléaires seront quotidiens : il faudra un siècle rien que pour enfouir les dizaines de milliers de mètres cubes de déchets ! Plus d'infos sur http://burezoneblog.over-blog.com

 

À défaut d'une solution, on fait circuler les déchets

Les pays et les exploitants nucléaires se renvoient les déchets comme une patate chaude et les font circuler d'un pays à un autre. Ces transports ne sont pourtant pas sans risques (un château de déchets représente 10 % de l'inventaire radioactif d'une centrale, soit des millions de milliards de becquerels !) surtout qu'ils circulent dans des zones urbaines et sans que les élus en soient avertis.

 

Faire circuler les déchets, les enterrer, c'est faire courir des risques importants et inutiles aux populations.

 

 

Le tract :

castorexiste en PDF : cliquez ici

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 23:23

Pour voir quelques  photos , voir à droite , rubrique : photos , puis festiv'info2010 

( pour agrandir cliques : ctrl + )

 

 

S6000065

 

Un compte-rendu de l'association CULINA par Maïa :

 

(petit) festival contre la (GROSSE) poubelle nucléaire

Le week-end des 28 et 29 aout 2010 avait lieu à Bonnet, en Meuse, un festival de lutte contre le futur centre d'enfouissement de déchets radioactifs de l'ANDRA qui s'installe petit à petit à Bure :
* petit à petit parce que c'est le seul moyen pour faire passer la pilule.
* en donnant de l'argent aux populations locales et en leur promettant une super affaire et un avenir radieux...
Ce festival se passait à Bonnet car ce village a refusé de faire partie de la zone de recherche pour l'enfouissement (appelée ZIRA).
L'ANDRA c'est l'Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs, financée par l'État et les producteurs de déchets radioactifs : essentiellement EDF, AREVA et le CEA.
Ces dangereuses institutions nous disent de dormir tranquilles, qu'elles s'occupent de tout... Leur faites-vous confiance ?

Marc-Antoine Martin, chargé de communication du laboratoire souterrain de Bure, se félicite déjà : «Nous y avons trouvé à la fois de bons critères géologiques et une acceptation locale satisfaisante »... Les déchets n'arriveront pas avant 2025, il est encore temps de bien y réfléchir et d'agir en conséquence ! Ce seront les pires déchets que l'humanité ait jamais produit : les déchets dont l'industrie nucléaire ne sait que faire depuis le début. Et le pouvoir nous vend cette énergie comme étant "écologique" !!!


Dans un petit village du Sud-Meusien, des pertubateurICEs résistent et le crient haut et fort. Bure Zone Libre organise (entre autres) ce festival, qui se veut festif et surtout informatif. Informer pour rétablir la vérité sur ce que le pouvoir nucléaire ne veut pas que l'on sache. Des affiches explicatives sont présentes sur tout le site.
CULINA y proposait une valise pleine de brochures comme documentation, et des contes politiques pour petitEs et grandEs ainsi que des poèmes issus du recueil Poésie Brute pour monde civilisé pour réfléchir sur notre monde et la manière d'en sortir...




Une première intervention samedi de Monique Sené, chercheuse au CNRS et co-fondatrice du groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire. Monique n'est pas contre le nucléaire, mais nous explique en détail le projet de l'ANDRA, et en quoi il n'est pas assez réfléchi. Entre autres :
* la quantité faramineuses des déchets, actuels et futurs, de courte et longue durées de vie, qui sont prévues d'être enfouies à Bure. Il faudra un siècle rien que pour les enfuir ces dizaines de milliers de mètres cube dans des galeries d'argile !
* 3 ans de recherches géologiques pour un site qui devra durer des milliards d'années... On connait mal le comportement de l'argile face au poids et la chaleur des déchets. L'eau représente un risque pour ces galeries d'argile. Saurait-on un jour maitriser l'eau dans l'argile ??? Cela demanderait de longues études approfondie vu l'ampleur du risque.
* l'irréversibilité prévue du processus d'enfouissement après 100 ans. Et si on se trompait ?!?
* l'impossibilité de surveiller l'étanchéité des futs radioactifs après leur enfouissement, et l'impossibilité de sortir toutes ces tonnes de ces déchets de toutes ces galeries si on constate un problème ! 600 mètres de profondeur de déchets sur 15km². Il faudrait pouvoir les sortir rapidement, et avoir un espace de stockage en surface pour réparer les futs dégoulinant. Voilà pourquoi le stockage en surface ou en sub-surface est pour l'instant la solution la plus sûre.
* et enfin et surtout : le planning déjà bouclé sur 120 ans. L'acceptation de la population ayant déjà été décidée !

Un travail scientifique dont dépendra l'avenir des habitantEs de ce coin et de cELLeux habitant tout au long du parcours de la radioactivité, des nappes phréatiques jusqu'à la Seine, et même plus, le cycle de l'eau étant mondial... Un travail bâclé. Voilà 50 ans qu'on dit "on trouvera une solution" en continuant d'accumuler ces bombes à retardement. La solution trouvée est d'acheter les populations, de mentir quand à la dangerosité et l'avenir économique, et de travailler plutôt à "l'acceptabilité sociale" de ce plan mortifère.
Des millions d'années de danger ou de catastrophe sanitaire pour quelques dizaines d'années de profit : leur choix est fait et on ne vous demandera pas votre avis. Alors à vous de le faire entendre et respecter...



Ensuite : projection du film documentaire « Uranium : l’héritage empoisonné » sur l’extraction d’uranium au Niger et au Gabon, suivi d’un débat avec le réalisateur Dominique Hennequin. Sur les zones exploitées par AREVA restent une pollution radioactive des sols et des habitantEs malades. Des profits pour AREVA, la misère pour la population où se trouvaient les mines d'uranium. CELLeux qui ont fait le sale boulot se retrouvent sans indemnisation bien sûr, et cELLeux qui critiquent se voient menacéEs de mort...


Le lendemain : projection du film documentaire « RAS Nucléaire, Rien A Signaler » de Alain De Halleux suivi d’une intervention de Philippe Billard (syndicaliste, travailleur du nucléaire) sur les conditions de travail des travailleurEUSEs du nucléaire. Car ces patrons ne se moquent pas seulement de la population et de l'environnement, ils se moquent également des normes de sécurité, des décisions de justice et aussi de la santé, de la préparation/formation et du devenir des travailleurEUSEs du nucléaire. Au nom de la sacro-sainte rentabilité bien sûr. Et on met l'avenir de milliers de générations entre leurs mains !?



Finalement le problème est-il l'énergie nucléaire ou le capitalisme ? Le problème est-il la production de cette énergie ou bien les institutions à vision à court terme à qui on la confie ? Le problème est-il l'enfouissement des déchets ou la concentration du pouvoir et l'absence de processus décisionnel de la population ? Le problème est-il le discours mensonger du lobby nucléaire ou la marche forcée du mythe du progrès ?
En tout cas l'un ne va pas s'en l'autre, alors pour sortir de l'impasse nucléaire, sortons de l'impasse capitaliste !
Résistons, informons, bloquons, avant qu'il ne soit trop tard.



Les allemandEs s'organisent massivement pour empêcher par l'action directe l'État et les entreprises mortifères d'instaurer leur cauchemar irréversible. Attendons-nous une grosse catastrophe en France pour réagir ?



Que pouvez-vous faire ?

* Lire la brochure des renseignements généreux : "Nucléaire : jusqu'ici tout va bien" http://www.les-renseignements-genereux.org/brochures/844

* Passer à la maison de la résistance à la poubelle nucléaire à Bure. Participer aux cafés militants et/ou aux travaux et discuter avec les résistantEs : 03.29.45.41.77 ou leherissonvengeur@gmail.com http://burezoneblog.over-blog.com

* Lire le blog de CACENDR (Collectif d'Action Contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs) : http://cacendr.over-blog.com/

* Vous informer auprès du réseau "Sortir du nucléaire" et participer aux actions : http://www.sortirdunucleaire.org/

* Adhérer au collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs : http://burestop.free.fr

* Faire passer l'info à vos amiEs, vos voisinEs, vos collègues.

* Arrêter de croire les conneries qu'on vous raconte à la télé... et prendre en compte notre responsabilité vis-à-vis des générations futures.

* Ne pas oublier que le meilleur moyen de gérer les déchets nucléaires c'est d'arrêter d'en produire !



Pour finir, un poème de Marcel, révolté qui ne veut pas se taire (poème issu du recueil "Marcel résiste") :

ZIRA ZIRA PAS

Ils versent des subsides, ils font argent de tout ;
Pour emporter les réticences
Ils font basculer les consciences
Devant la valise aux gros sous,
Et dans la marmite qui bout
A chacun sa part du ragout !

Vous aurez écouté les sirènes trompeuses,
Et laissé, sous vos pieds, creuser des galeries,
Enrober des poisons dans les parois rocheuses ;
Espérant qu’à jamais les couches argileuses
Soient, pour ces immondices un éternel abri.

Les rayons ionisants d’atomes en maraude,
Diffusés dans les eaux du sous-sol imbibé
S’imprègnent aux racines, et vos morts s’échafaudent
Lentement dans le suc des herbes ruminées,
Donneront-ils un meilleur gout aux viandes chaudes ?

Vont-ils faire, de vous, de gros rats bien nourris
Sur les dépotoirs atomiques,
Avant de découper vos organes pourris
Sous des bistouris électriques,
Dans de rutilantes cliniques,
Voisines, telles que promis ?

Les villages- témoins où viendront s’exhiber
Les élus alléchés par le fric nucléaire,
Maires et députés tendrement soudoyés,
Conseillers généraux à la patte graissée
Ministre et préfets que nos sorts indiffèrent;

Et le Mamamouchi juché sur son karcher
Qui propose à l’encan des flopées d’EPR !
La nucléo-folie contre l’effet de serre

Nos villages, peuplés de quelques rescapés,
Montreront leurs maisons richement rénovées,
Leurs espaces publics déserts, mais très coquets,
Des vasques dans les rues, proprement alignées,
Bien fleuries. Comme au cimetière

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 08:49

 

  VOIR à droite " album photos ---Ribeaucourt 26 juin 2010 "

 


NE PAS ENFOUIR ! NI ICI, NI AILLEURS

Manifestation contre l'implantation de la poubelle nucléaire en Meuse
- samedi 26 juin 2010 à 14h
Rendez-vous devant la mairie de Ribaucourt.


Un futur La Hague en Meuse, à 1 heure de Nancy ! Un immense cimetierre
nucléaire est prévu, notamment pour les déchets nucléaires à Moyenne
et Haute activité à Vie Longue, qui concentrent 99,96 % de la
radioactivité totale des déchets radioactifs français. Autant dire les
pires, ceux dont on ne sait que faire depuis le début de l’ère
nucléaire (50 ans). Leur potentiel de toxicité extrême durera des
milliers, des millions d’années.

L'Etat avance en piétinant les droits des habitant-e-s et
accessoirement citoyen-ne-s. Pourtant le projet d'enfouir, qui se
concrétise de plus en plus dans cette zone, pose toujours autant de
questionnements et suscite toujours de vives oppositions. Les
habitant-e-s concerné-e-s ne sont absolument pas informé-e-s et on ne
leur a pas demander une seule fois leur avis : moins on en parle,
mieux on se porte ? Un débat public bidon est prévu en 2013 : creuser
d'abord et discuter plus tard.

Le centre de stockage de l'ANDRA sera IRREVERSIBLE.

Et puis le problème des transports nucléaires à risque reste entier.

C'est maintenant qu'il faut se mobiliser !

Un collectif meusien Collectif meusien contre l’enfouissement des
déchets radioactifs s'est créé.
Les Habitants vigilants du canton de Gondrecourt-le-Château font
entendre leur "NON" et défendent le principe de précaution.

Apportons-leur notre soutien.

( Ctrl + pour agrandir l'image )

0607

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 17:11

 

 

 

 

 


Vidéo

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 05:10

quelques photos , dans album : tchernobyl day 2010 sculpture.jpg

Dans la nuit du 26 avril 1986, ton coeur à lâché, entammant la lente agonie de notre humanité. Et depuis ce jour , les enfants qui t'ont côtoyé meurent dans de terribles souffrances.Ce lundi 26 avril 2010 à 17h , nous commémorerons ce triste anniversaire par une marche funébre à 17h .Pour les générations à venir, nous ne t'oublions pas .

                                               Sauvez l'Institut Belrad

l’Institut Belrad et le seul organisme scientifique indépendant de l’industrie nucléaire qui aide les enfants irradiés : dans cette région,

Environ 4 enfants sur 5 ont été contaminés par Tchernobyl.

Toute la région est durablement contaminée. La radioactivité est invisible, mais elle reste mortelle pendant plusieurs générations. Depuis 24 ans, les autorités internationales, et en particulier l’OMS, n’apportent aucune vraie réponse aux populations touchées. La catastrophe continue.

Belrad, sans aucune aide publique, mesure la radioactivité du corps humain et prescrit des cures qui permettent, en 3 semaines, une élimination de 30 à 70% des substances contaminantes. Cette action vitale ne solutionne pas tout, et ne remplace pas une véritable prise en charge internationale des conséquences de la catastrophe sur la population et l’environnement, aujourd’hui et demain.
Pour plus d’infos :
http://enfantsdetchernobylbelarus

Même si cela ne suffit pas, aider les enfants irradiés par la catastrophe de Tchernobyl, c’est urgent.

Envoyer vos dons à « Enfants de Tchernobyl Bélarus »

20 rue Principale, 68480 Biederthal (France)

Président : Docteur Michel Fernex, Professeur émérite, Faculté de Médecine de Bâle.

Vice-président : Professeur Vassili Nesterenko, Directeur de l'Institut "Belrad", Docteur ès sciences techniques, membre correspondant de l’Académie des sciences de la République du Bélarus.

Dénoncez la soumission de l’OMS à l’AIEA

Il y a 50 ans, en 1959, l’AIEA et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) ont signé un accord qui est la preuve tangible d’une complicité et d’une soumission scandaleuse de l’OMS vis à vis de l’AIEA.

C’est pour informer le public sur cette situation que le collectif pour l’indépendance de l’OMS ’’Independent WHO" a été créé en 2006.

L’action de vigie, initiée par ce collectif, aux portes de l’OMS à Genève a débuté le 26 avril 2007 et se poursuit encore à ce jour.

Le 26 avril 2010, cela fera 3 ans que cette action se déroule chaque jour ouvrable de

8 h le matin jusqu’à 18h le soir.

Cette action a pour but de dénoncer la complicité de l’OMS avec l’AIEA dans son crime de non assistance aux populations atteintes par les contaminations radioactives et d’exiger l’indépendance de l’OMS (pour qu’elle puisse remplir la mission que lui assigne sa constitution). D’autres actions sont menées par le collectif en plus de la vigie, dont l’appel aux professionnels pour l’indépendance de l’OMS.

Pour l’indépendance de l’OMS et pour la vérité sur les effets sanitaires des contaminations radioactives, agissez maintenant. En savoir plus : http://independentwho.i

**************

rendez vous place maginot le lundi 26 avril dés 17h ,

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