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CACENDR

Crée en 1999, CACENDR est une association qui milite contre le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure en Meuse.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 20:10

Allemagne : le cauchemar de la mine d’Asse

Au moment où les autorités françaises prônent l’enfouissement des déchets nucléaires, l’exemple allemand mérite d’être mis à jour.

Les révélations sur la gestion irresponsable des déchets nucléaires se sont succédé ces derniers mois. Il existe pourtant un cas d’école dont on a peu parlé en France. Au moment où les autorités françaises prétendent résoudre le problème des déchets ultimes en les enfouissant, il faut faire connaître l’expérience allemande qui a commencé en 1967 à stocker des déchets nucléaires sous terre.
À 25 km au sud de Brunswick, se trouve l’ancienne mine de sel gemme d’Asse. Jusqu’à 800 mètres sous terre les mineurs ont creusé de véritables cathédrales dans le sel, des corridors d’un volume total de 3,35 millions de m3.
Treize de ces chambres, situées entre 500 et 800 mètres sous terre, d’un volume de 47 000 m3, ont été remplies de déchets nucléaires. Si la mine s’effondrait, les déchets seraient écrasés et repoussés dans tous les couloirs de la mine, dans le sel et au final, dans la nappe phréatique. Et c’est exactement le scénario qui se dessine, car depuis 1988 l’eau pénètre dans la mine, environ 12 m3 par jour. La mine risque de s’effondrer autour de 2020.
Lorsque le consortium « Wintershall » a voulu se débarrasser de cette ancienne mine de potasse et de sel, le GSF, centre de recherche sur l’environnement et la santé, a acquis en 1965 l’ancienne mine d’AsseII. Il y a entrepris entre 1967 et 1978, pour le compte du gouvernement fédéral, des recherches sur le stockage définitif des déchets radioactifs, en vertu du code minier (et non pas nucléaire) allemand, peu contraignant en termes de consultation publique.
Bien que les mines avoisinantes Asse I et III aient déjà été envahies par les eaux, le secrétaire du ministère de l’Économie (SPD) proclamait en 1972 qu’il était sûr et certain que la pénétration d’eau était impossible.
Au début des essais, les fûts de déchets de faible radioactivité étaient mis en piles verticales dans les anciennes cavités d’extraction de la mine. Ensuite, ils étaient tout simplement jetés et recouverts de sel. Ce qu’on appelait « mettre en saumure ». Personne ne s’indignait si les fûts étaient endommagés lors d’un tel traitement. Entre 1967 et 1978, on y a stocké 124 494 fûts avec une radioactivité « faible » et 1 293 avec une radioactivité « moyenne ». Environ 28 kilos de plutonium y sont aussi enfouis, avec de l’arsenic, du mercure ainsi que des pesticides.
Nul ne sait ce qui se passe lorsque ces produits entrent en contact. Nul ne connaît les effets de la corrosion sur les fûts endommagés. Ni les quantités, ni les emplacements exacts.
Le travail assidu des associations qui s’élevaient contre le stockage définitif, et demandaient une gestion du site sous le régime plus contraignant « de la législation nucléaire » allemande vient d’aboutir. Le gouvernement allemand a décidé de rouvrir la mine et d’acheminer les fûts à ciel ouvert vers un nouveau site, qui reste à choisir. L’opération de récupération des déchets est extrêmement dangereuse et devrait être effectuée par des robots. Il s’agit d’une première mondiale, dont personne ne peut prédire la réussite.
Devant le coût exorbitant et les difficultés considérables, il n’est même pas certain que l’opération « récupération des déchets » débute jamais. Le cauchemar de la mine Asse II ne fait que commencer.

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 13:40

( Ctrl + Pour Agrandir ,Ctrl- pour diminuer )

                                             Communiqué de quelques militants anti-nucléaires
BURE – 8 mars 2010

Quelques unEs d'entre nous, lorrainEs, normandEs, bretonNEs, buriens, terriens, apatrides, étions à la maison « Libre » de Bure mi-janvier pour se rencontrer, discuter, couper du bois, grimper dans la charpente...
Un soir, il nous semblait important d'aller voir de près cette aberration qu'est le laboratoire d'enfouissement des déchets nucléaires, à quelques kilomètres de la maison. La soirée s'est terminée avec un petit contrôle d'identité effectué par la gendarmerie.

L'Andra - agence nationale de (pseudo-)gestion des déchets nucléaires – a l'air de paniquer à l'idée que quelques personnes puissent oser s'approcher de la poubelle éternelle puisque qu'elle a déposé plainte pour « dégradation grave ayant entraîné une défaillance du système de télé-surveillance ».
On est ravi de l'apprendre puisque cela n'est pas de notre fait, à moins que la télépathie fonctionne !
A titre individuel et collectif nous ne revendiquons ni ne condamnons ces éventuelles dégradations, mais nous sommes déterminer à résister à ces poursuites stupides voulues par un pouvoir stupide.
En effet, ce que nous avons vu ce soir-là c'est surtout que les vigiles étaient très distraits dans leur cabane, que les deux portails étaient complètement ouverts et qu'il aurait été facile pour nous de rentrer se balader dans la zone interdite, mais ça n'était pas notre intention.
Peut-être que cette plainte est une réaction d'orgueil de l'Andra sentant que la « sécurité » laisse à désirer. Toujours est-il que nous sommes une dizaine à être convoquéEs dans les prochaines semaines, le parquet et la gendarmerie voulant « trouver le coupable ».
Alors n'hésitez pas à appeler la gendarmerie de MONTIERS-SUR-SAULX en demandant pourquoi des personnes sont convoquées. Harcelez-les, comme ils semblent vouloir nous harceler.
Les générations futures pourront-elles porter plainte contre l'ANDRA pour "dégradation grave ayant entraîné une pollution irrémédiable" ?

Gendarmerie de Montiers-sur-Saulx : 2 Chemin de la Forge, 55290 Montiers-sur-Saulx / Téléphone : 03 29 75 91 04
Tribunal d'instance de Bar-le-Duc : 27 place Saint-Pierre / Téléphone : 03 29 79 13 91 - fax 03 29 79 95 10
Tribunal de grande instance de Bar-le-Duc : 21, place Saint-Pierre B.P. 90 289 Bar-le-Duc / Téléphone : 03.29.79.02.95 - fax 03.29.79.18.33
*******************                                Un samedi soir sur la terre

Pas de bol, suite au week-end de formation grimpe du 24 janvier dernier qui s'est fini par une petite balade à l'Andra, une dizaine de personnes contrôlés sur la route du retour sont convoquées à la gendarmerie de Montiers pour s'expliquer.

Ce qui les intéresse a sûrement un rapport avec les évènements tragi-comiques survenus ce soir maudit !

Tout démarre vers une heure du matin, temps splendide, pluie, boue, bref, l'Andra est toute en beauté ce soir là.

Une douzaine de personnes entrent alors a pied dans le site, les grilles étant grandes ouvertes et non gardées, et vont finalement toquer a la fenêtre des vigiles dans leur clapier, avant de repartir tranquillement faire le tour du site alors que ceux ci sortent. Le groupe se scinde en deux et marche le long des grilles, les vigiles faisant peu attention a nous et se contentant de nous lorgner de leur voiture.

Disparaissant dans les champs, les deux groupes sont recherchés par des projecteurs actionnés depuis les voitures, mais ce petit jeu sans intérêt trouve assez vite fin puisque la petite bande se dirige nonchalamment vers le pôle technologique de l'Andra a quelques centaines de mètres.

Re-belote, au bout de quinze minutes, tout le monde s'en va, au moment ou les gendarmes arrivent a trois ou quatre véhicules, ratant le gros de cette incroyable soirée d'une bonne demi heure.

Histoire d'être sûr de ne pas avoir tout raté, ils contrôlent tout le monde sur le retour à, l'entrée de Bure. Le contrôle se passe professionnellement, les gendarmes demandant les noms des promeneurs sans demander de pièces d'identité, et notent le tout sur un papier volant appuyé sur le genou, à l'ancienne .

Puis chacun rentre respectivement chez soi, ce qui est la garantie d'un monde sans soucis comme on le sait.

Deux semaines plus tard, rapprochement est finalement fait entre ces gens qui passent les portes ouvertes sans frapper, et les activistes normands qui vendent du jus de pomme pour payer leur frais de justice engendrés par des actions sur des pylônes et des voies ferrées. Les convocations sortent alors du placard, et d'ici le 24 février, chacun/e est prié d'aller faire confesse et balancer les amis a la Gendarmerie, ou au minimum de passer un coup de fil pour dire qu'il est bien rentré chez lui et qu'il ne complote pas en douce.

On vous tiendra informé, d'ici là faites comme vos voisins, dénoncez les !

ce samedi  1 mai sont passé en audition à la gendarmerie 3 personnes et toujours les mêmes questions :

comment avez connu BZL ?

comment êtes vous venu ?

avec qui êtes vous venu ?

comment vous étes vous rencontré ?

qui écrit sur le blog ?

ce qui s'est passé dans la nuit du 24 janvier est "trés grave "dites nous ,,,, vous paierez puis on en parle plus !!!

êtes vous passé à droite ou à gauche ?

quelqu'un parmi vous avait'il un cutter ,un couteau, ou un pince tranchante ???

etc etc



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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 12:44





                                                                  
                                                 Recit d'un marcheur à tricycle :

En ce lundi de pâque le plateau

Meusien avait revêtu son épais manteau de brouillard pour ne laisser qu’une vision glauque du départ de la marche Bure-Chooz. Marche médiatique pour dire non à l’enfouissement des déchets radioactifs. Parti de Bure, petit village aux confins de la Meuse, à quelques kilomètres de la Marne et de la Haute-Marne, lieu préssenti pour l’enfouissement des déchets hautement radioactifs, pour rallier Chooz édifié au fin fond des Ardennes. N’étant là que pour participer à trois ou quatre étapes selon ma forme, me voici après plus de 300 Kilomètres à pieds et treize jours de marche, arrivé à Chooz. Chooz petit village très caractéristique, situé dans une zone qui semble désertique, il possède à lui seul deux centrales dont l’une, enfouit dans la colline est en cours de démantèlement. Durant cette dernière étape la presse nous filme, nous interroge mais personne pour nous accueillir si ce n’est qu’un régiment de petits hommes tous de bleu vêtu qui nous barre la route de la centrale. Pas un chat dans les rues pavées à l’ancienne, ça sent le fric. Seule le carillon de l’église rappel que le village est vivant. Après avoir traversé tant de villages rencontré tant de gents convaincu ou non, distribué tant de tractes, allant à la rencontre des maires et des élus, il est regrettable d’arriver sur un village mort. La petite histoire raconte qu’en matière d’impôts, par un truchement d’écriture mis au poing par l’ancien maire, les sommes versées par la centrale étaient redonnées aux administrés. Le nouveau maire, voulant régulariser tous ceci c’est fait prendre par le fisc et doit rembourser toutes les sommes versées

Sur le plan personnel je garderai en mémoire ces merveilleux paysage de sous bois où serpente des torrents d’eau vive où cette dernière étape qui à permis à ceux qui avaient un vélo de parcourir ne partie de la piste cyclable qui longe la Meuse à la découverte de toute sorte d’oiseaux. Enfin, cette chaleureuse ambiance de fin d’étape à découvrir.

Gégé

 

 

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 00:05
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1997/02/04:Apach:France - Trois wagons spéciaux de déchets nucléaires
chargés chacun de 6 éléments de combustible usé, ont déraillé dans la
ville française d'Apach. Ils allaient de la centrale nucléaire allemande
de Emsland vers l'usine de retraitement britannique de Sellafield.
L'accident s'est passé à faible allure lors de manoeuvres de triage.

©Becker & Bredel/Greenpeace


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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 22:23
MONDIALEMENT

 

Mondialement le nucléaire est une source d'énergie marginale, pour des risques planétaires maximaux.

 

Le nucléaire ne représente que 2,5% de l'énergie consommée sur notre planète.

 

Ces 2,5% sont répartis de manière inégale entre les pays industriels " soit disant développés " et les pays pauvres. Nous exploitons des ressources limitées tout en générant des déchets ingérables.

 

L'extraction de l'uranium se fait dans des conditions reniant les droits humains les plus fondamentaux.

Au Niger, on exploite les populations au détriment de leur santé et de leur environnement, en acceptant cette colonisation déguisée, nous nous faisons coupable de la souffrance de tout un pays .

 

Depuis quelques mois, la France, avec son président en première ligne sur tous les fronts, veut vendre des réacteurs dans le monde entier pour le profit des actionnaires d'Areva.

 

Le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre, le CO2 véritablement problématiques sont les prétextes utilisé par les promoteurs de cette industrie pour tenter le renouvellement du parc atomique mondial en présentant abusivement l'électricité nucléaire comme "propre".

 

Dans sa campagne de promotion conduite par le futur président de la communauté européenne, Mr Sarkozi , le lobbie vient de signer des accords portant sur la fourniture de ses technologies avec la Chine, la Libye, le Maroc, l'Algérie ou l'Arabie, des pays comme chacun le sait la démocratie n'existe que dans l'imaginaire.

 

Il est évident que les peuples ont le droit d'avoir de l'électricité et de l'eau potable mais le nucléaire qu'Areva veut leur fournir grâce à Sarkosy ne va pas aider ces populations à se libérer des dictateurs qui les gouvernent et ne risque que d’amplifier l'instabilité géopolitique de ces pays.

 

Il suffit de regarder très peu en arrière pour en avoir une illustration avec les contrats des années 70-80 en Irak- pour aboutir au début 90 avec la 1ere guerre du golfe par exemple et toutes ses conséquences, ou de la crise de la Corée du Nord, des menaces sur l'Iran, de la prolifération nucléaire que l'on nous sert pour justifier l'éventuelle intervention de troupes armés dans cette région.

 






EN FRANCE

 

Le nucléaire Français développé dans l'opacité et le secret à partir des années 50 a pris son essor dans les années 70-80 stérilisant la recherche et le développement des alternatives qui nous font défaut actuellement pour atteindre l'objectif de 23% d'énergie renouvelable en 2020.

 

Cette politique a encouragé un gaspillage considérable en favorisant les chauffages électriques de plusieurs millions d'habitations pour justifier la construction des centrales atomiques sur tout le territoire avec l'argent des contribuables.

 

LES CENTRALES

 

 

 

Le nucléaire ne nous est d’aucune untilité ! Nous produisons globalement 15% de plus que nos besoins. Nous sommes incapables d'être indépendant dès lors que les conditions climatiques tendent vers le froid en hiver puisqu’il nous faut importer du courant de l'étranger et remettre en service de vielles centrales au charbon fortement émettrices de CO2. Lorsqu'il fait trop chaud - la canicule - le nucléaire nous fait défaut, le débit des rivières étant trop faible pour assurer le refroidissement correct des centrales.

 

La construction de l'EPR en Normandie a été décidée sans tenir compte de l'avis de ses habitants ni des propositions de solutions alternatives.

 

Alors pourquoi construire un nouveau réacteur ? ! ! !

 

Les centrales existentes rejettent de la radioactivité, des études allemandes démontrent un accroissement du nombre de leucémies aux alentours des centrales. Le rique zerro n’existe pas, à Fessenheim, les alertes d’accidents classées sur une échelle de un à sept fusent.

Super Phenix n’est toujours pas démentelé, et l’on ne sait que faire des déchets hautements radioactifs que cela générera, sans parler des frais engendrés, toujours à la charge des contribuables…

 

 

LES DECHETS

 

La France championne du monde du nucléaire ne sait plus quoi faire de ses déchets radioactifs qui sont une véritable bombe a retardement pour les générations futures.

 

Les centres de stockage de ces déchets que ce soit dans la manche à la Hague ou à Soulaine dans l'aube rejettent des quantités énormes de radio nucléides dans l'environnement. Les nappes phréatiques sont contaminées dans la Manche. On a constaté une augmentation phénoménale des maladies de la thyroïde dans le territoire champenois où se situe Soulaine .

 

 

A Bure ou les premiers colis de déchets sont programmés pour 2025, on n'en est pas à une contradiction près. Alors que l'objectif annoncé pour l'enfouissement est de retenir un temps les radionucléïdes avant leur retour inévitable à la biosphère (ou surface de la terre ? ), on nous affirme que le sous-sol du centre d'enfouissement sera étanche pour des milliers d'années même en cas de tremblement de terre. A savoir que les études ne sont même pas terminées.

 

Les failles géologiques, les ressources géothermiques, les nappes phréatiques sont tout simplement ignorées.

 

Il est de notre devoir de ne pas laisser La Meuse, qui alimente la Belgique et les Pays Bas, la Marne qui alimente le bassin parisien, Vittel-Contrex, Bourbonne les Bains être contaminées par ces déchets qui représentent en radioactivité environ 33 fois l'inventaire radioactif de la catastrophe de Tchernobyl

 

Quel héritage pour la planète et les générations futures laisserons-nous ?

 

Il est urgent d'arrêter cette aberration et de chercher d'autres voies pour la gestion des déchets nucléaires existants, urgent d'arrêter d'en produire tout en diminuant la production des gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique que plus personne n'ignore.

 

LA SORTIE DU NUCLEAIRE

 

Nous sommes en mesure d'inverser ce schéma, les alternatives existent, consommer moins d'énergie pour un résultat final amélioré est tout à fait réalisable.

 

Diverses études prouvent que les milliards d'euro qui sont injectés au profit de la nucléocratie peuvent être utilisés dans les économies d'énergie par les suppressions des gaspillages, la sobriété, l'efficacité énergétique et le développement des renouvelables peuvent à court terme nous permettre de sortir du nucléaire tout en diminuant le chômage.

 

 

Une vraie politique de réduction de la consommation doit être décidée.

La décroissance en est une et la décroissance énergétique est inévitable, nécessaire, indispensable et sera bénéfique pour tous.

 

DECROISSANCE ENERGETIQUE, EN AVANT !!

 

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 14:12
JHM (Journal de la Haute-Marne)       21.07.07
 
 
Un suivi sanitaire sollicité
 
Extrait de délibération du Conseil municipal de 52-Beurville
 
Nucléaire : suivi sanitaire des populations vivant à proximité des centres de stockage de déchets radioactifs.
 
Suite à différentes déclarations de l'association Qualité de le vie, sise à Ville-sur-terre, montrant un taux trop élevé de maladies liées à l'irradiation, par rapport à d'autres régions, les "Citoyens du coin" demandent aux maires des communes voisines de Soulaines et de Morvilliers de proposer à l'Institut de veille sanaitaire l'organisation d'une enquête épidémiologique pour connaître l'impact sanitaire réel des faibles doses sur les populations.
 
A l'unanimité les membres élus ont approuvé cette demande.
 
 
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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 17:37

 

Au collectif de Permanent Bure  Stop, et Aux milliers de personnes qui en France, Belgique et Pays-Bas, sont alimentés en eau potable par les pompages sur GRAVIERS DE MEUSE.

 

         « Ne tolérez pas que des déchets nucléaires soient enfouis à BURE, car ils contamineraient les eaux de tous les graviers de Meuse qui sont en aval de BURE, soient les eaux potables des robinets de milliers de Français, de Belges et de  Hollandais. »

 

Avis et communiqué de l’AIPRI par son président, Maurice ANDRE, officier retraité NBCR à fonction exclusive (protection nucléaire, biologique, chimique, radiologique) (de la Force Aérienne belge). Message du 20 juillet 2007.

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 11:54
Nous nous en doutions, nous l'avons vérifié.
Dimanche 8 juillet nous avons réalisé des mesures de radioactivité autour d'un camion de la Rimma en stationnement à Ludres.
Les niveaux de radioactivité autour du camion se sont révélés bien supérieurs au "bruit de fond" ( radioactivité naturelle)
Voici les résultats :
Bruit de fond 12µSv/h
A coté du camion : de 14 à 29µSV/h
Cela veut dire qu'a l'intérieur de la benne se trouvait une source de radioactivité ( un déchet radioactif ) dont le rayonnement peut affecter l'environnement et les personnes qui se trouveraient à ses cotés...
Il arrive régulièrement des déchets radioactifs des établissements médicaux ( hôpitaux, laboratoires, etc...) se retrouvent au centre d'incinération des ordures ménagères de Ludres. Cela signifie que les procédures concernant de telles matières ne sont pas respectées et qu'il est donc possible pour tout un chacun ( badauds , promeneurs, travailleurs) adultes ou enfants de se faire irradier inconsciemment.
Nous demandons la mise en place des procédures pérennes, isolant de manière parfaite, ces déchets et ces résidus ayant une radioactivité  non négligeable alors qu'on connais maintenant les dangers de l'exposition régulière aux micro-expositions a des éléments radioactifs. Il est souhaitable que ces déchets soient traités comme des déchets radioactifs industriels jusqu'à la perte totale de leur dangerosité et que leur élimination finale soit suivie de façon sérieuse par les pouvoirs publiques. Il est inadmissible que ces matières radioactives et dangereuses pour la population soient confiées a des circuits sans aucun contrôle et puissent stationner sans aucune précaution, et plusieurs jours de suite, sur la voie publique, que ce soit à Ludres ou en plein centre ville de Nancy.
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